Interrogée par: Isaac Meunier-Alves | Dernière mise à jour: 7. Oktober 2022 Notation: 4.9 sur 5 ( 55 évaluations ) Ils améliorent le goût et adoucissent l’irritation de la fumée. Ils maintiennent l’humidité du tabac et contrôlent la vitesse à laquelle il se consume.
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Où va la fumée de cigarette dans le corps ?
A chaque bouffée de cigarette, la fumée inhalée fait pénétrer dans votre corps une multitude d’éléments toxiques dont :
la nicotine, dangereuse surtout par ses effets sur le système nerveux et responsable de cette impression de “manque” ressentie par le fumeur qui s’arrête ; les goudrons, principales substances à l’origine des cancers ; l’oxyde de carbone qui prive le sang d’une partie de l’oxygène essentiel à notre vie.
Ce mélange entre dans l’organisme par le nez ou la bouche, l’inonde progressivement de ses substances dangereuses. D’abord véhiculé par l’air respiré, il atteint successivement le larynx, la trachée, les bronches, les poumons. Puis le sang, à son tour, le distribue à toutes les cellules du corps, Le tabac est une menace pour les artères :
coronaires qui irriguent le cœur (risque d’infarctus, de mort subite) ;des jambes : l’artérite se rencontre presque exclusivement chez les fumeurs ;cérébrales (risque de paralysie).
L’oxyde de carbone prend la place d’une partie de l’oxygène transporté par le sang et favorise le dépôt de cholestérol sur les artères. La nicotine accélère le cœur, augmente la tension artérielle, fait baisser le bon cholestérol (HDL), augmente l’agrégation des plaquettes sanguines et favorise la formation de caillots.
Les jeunes : cibles et victimes Les effets nocifs graves du tabac ne se manifestent réellement qu’après plusieurs années de consommation. Pourtant, très rapidement, la santé d’un jeune fumeur devient plus fragile, notamment à cause de l’affaiblissement de son système immunitaire. L’enfant doit souvent supporter le tabagisme de ses parents, quelquefois dès avant sa naissance.
A l’adolescence, il est fortement sollicité par une publicité en quête de nouveaux fumeurs. La femme plus menacée En plus des conséquences communes à celles des hommes, la femme qui fume court des risques qui lui sont propres :
enfant plus fragile à la naissance ;risques accrus d’accidents vasculaires en cas de prise de contraceptifs oraux ;le tabac a un effet nocif sur la fécondité.
Dans les lieux collectifs (lieux de travail, de réunion, salle d’attente, etc.) il est interdit de fumer si le volume du local n’est pas au minimum de 7m3 par personne présente. Pour le reste, seul un minimum de compréhension de part et d’autre, de courtoisie et de sens des responsabilités, permet de pallier les réels inconvénients du tabagisme en société.
Une drogue La nicotine est la principale substance responsable de cette sensation de “manque” bien connue de nombreux fumeurs et qui se manifeste par une envie irrésistible de fumer. C’est par l’action de la nicotine sur le cerveau que la dépendance du tabac s’installe peu à peu, créant le besoin de fumer pour maintenir un taux suffisant de nicotine dans le sang.
Etre dépendant Le degré de dépendance à la nicotine varie d’un fumeur à l’autre et peut être mesuré par des tests (test de Fagerström par exemple) qui prennent en compte les habitudes tabagiques. La dépendance du tabac peut être comparée à celles dues aux drogues dures.
- Plus son degré est élevé, plus l’arrêt du tabac est difficile.
- Tabagisme passif Le “fumeur passif” est un non-fumeur qui respire la fumée des autres malgré lui et en subit indirectement les dangers.
- Côtoyer régulièrement un fumeur pendant des années provoque les mêmes effets que fumer soi-même 1 à 9 cigarettes par jour.
Respirer la fumée des autres peut être dangereux Défense des non-consommateurs Le décret du 12 septembre 1977 interdit de fumer dans un certain nombre de lieux : services hospitaliers, établissements d’enseignement, lieux où se prépare et où se vend la nourriture.
l’élimination progressive de la nicotine et de l’oxyde de carbone ;le ralentissement du rythme cardiaque ;l’amélioration du souffle et la disparition progressive de la toux matinale ;la diminution des risques d’infarctus du myocarde et de cancer du poumon.
Les clés d’une libération Votre meilleur atout, c’est vous-même : vous seul pouvez prendre la décision de ne plus fumer et vous y tenir. Après avoir “mûri” votre décision en y pensant souvent et en vous motivant tout en diminuant progressivement votre consommation quotidienne :
choisissez bien le jour J de l’arrêt définitif : une fête, un anniversaire, des vacances ;prévenez votre entourage et votre médecin qui pourra vous aider, notamment en cas de grande dépendance ;aidez-vous vous-même en vous décontractant (exercices de respiration), en dormant suffisamment et en vous trouvant des “trucs” personnels pour contourner vos “envies” (boire un grand verre d’eau froide, respirer très fort plusieurs fois, etc.).
Quelle région fume le plus ?
Infographie. Dans quelles régions fume-t-on le plus ? La liste des régions les plus accros à la nicotine réserve quelques surprises. Les derniers chiffres disponibles datent de 2017. En métropole, presque 27% de la population âgée de 18 à 28 ans grille au moins une cigarette tous les jours.
La proportion varie de 21 à 32% selon les régions, avec une consommation plus importante dans le sud et le nord-est : dans le Grand-Est, les Hauts-de-France et l’ Occitanie, le taux de fumeurs quotidiens atteint les 30%. Mais c’est Paca qui décroche la palme de la région la plus accro, avec plus de 32% de fumeurs – soit quasiment un tiers de la population adulte.
L’ Ile-de-France est celle qui compte proportionnellement le moins de fumeurs quotidiens (à peine 21%). Outre-mer, la prévalence du tabagisme est encore plus faible, comprise entre 15 et 24% à la Réunion.
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J’accepte tous les cookies Et les jeunes ? Ils fument un peu moins que leurs aînés. Selon une enquête de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (rappelons que la vente de tabac est interdite aux mineurs), un jeune de 17 ans sur quatre consommait du tabac sur une base quotidienne en 2017.
Là encore, les disparités sont marquées. Mais si l’ Ile-de-France reste la région de métropole où les jeunes boudent le plus la cigarette, c’est sur la façade Atlantique qu’on trouve le plus de consommateurs. En Bretagne et en Normandie, le taux de tabagisme atteint plus de 30%, alors que le Grand Est et les Hauts-de-France se retrouvent en queue de peloton à 23%.
Bref, les régions où le tabagisme des jeunes est le plus fort ne sont pas les mêmes que celles où les adultes fument le plus. Cause, conséquence ou plus probablement pure coïncidence ? C’est aussi en Bretagne et en Normandie qu’on trouve la plus forte concentration en bureaux de tabac du pays.
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Pourquoi les gens fument ?
2. Chez les adultes – Les raisons qui amènent les adultes à fumer sont différentes. La première est bien sûr le stress, quel qu’en soit la source (qu’il soit lié à des problèmes personnels, des problèmes au travail ou encore des problèmes financiers).6 La cigarette apporte une sensation de détente et donne une sensation d’énergie,
- L’ennui ou encore la solitude peuvent également amener certaines personnes à fumer.6
- Comme pour les jeunes, il peut exister chez les adultes une composante sociale du tabagisme avec par exemple les soirées entre amis, les repas de famille, la pause cigarette avec les collègues de travail etc.
- Le fait de parvenir à identifier et à comprendre les raisons qui vous poussent à fumer peut vous aider lors de votre sevrage.
Est-il plus mauvais de rallumer une cigarette ?
Réponse – Bonjour, Vous voulez savoir si rallumer une cigarette est plus nocif que fumer une cigarette neuve. Nous vous proposons la réponse du site Tabac info service qui dépend de Santé Publique France, dans sa rubrique de Questions-Réponses : Votre question Est-il plus dangereux de fumer une cigarette précédemment éteinte? Notre réponse Bonjour, Merci pour votre question.
- Il est effectivement peu recommandé de rallumer une cigarette qui a déjà été en partie consommée, car le bout de la cigarette est un mélange de cendres et tabac brûlé concentrés en substances nocives et cancérigènes.
- Il faudra de plus une combustion beaucoup plus chaude pour rallumer votre cigarette, et plus celle-ci est chaude, plus elle produit de substances dangereuses pour votre santé.
N’hésitez pas à contacter gratuitement un tabacologue de Tabac info service au 3989, pour parler de votre situation, et être suivie et accompagnée dans votre démarche. https://www.tabac-info-service.fr/questions-reponses/04_questions-mises-en-ligne/rallume-une-cigarette Nous espérons que ces éléments vous seront utiles.
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Quel est le pays où l’on fume le moins ?
On fume moins au Luxembourg – En revanche, les pays ayant les plus faibles proportions de fumeurs quotidiens étaient la Suède (6,4%), la Finlande (9,9%), le Luxembourg (10,5%), le Portugal (11,5%) et le Danemark (11,7%). Lire Des frontaliers prennent des risques pour ramener du tabac en France La proportion de fumeurs qui consommaient 20 cigarettes ou plus par jour variait entre 1,0% en Suède et 12,9% en Bulgarie.
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Quel est le pays qui fume le moins ?
ACHKHABAD – Le Turkménistan, ex-république soviétique d’Asie centrale, est le pays où l’on fume le moins dans le monde, a annoncé mardi la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan.
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Comment reconnaître le visage d’un alcoolique ?
Repérer les signes d’un problème avec l’alcool – Ils sont nombreux et très significatifs si l’on y est attentif. D’abord, faites appel à votre bon sens sans pour autant tirer trop vite des conclusions. Si votre intuition vous a mis la puce à l’oreille c’est que quelque chose d’inhabituel a attiré votre attention et qu’elle mérite d’être observée.
” Cela peut-être une consommation supérieure à la normale, donne comme exemple notre expert Philippe Azevedo, bien qu’il n’y ait pas de moyenne à proprement parlé. Certains tiendront bien l’alcool après un litre de vin absorbé tandis que d’autres seront saouls après deux verres. L’OMS a ainsi fixé la limite à 3 unités d’alcool par jour pour l’homme et 2 unités pour la femme. Mais cette limite définit les risques d’augmentation de maladies liées à l’alcool, en aucun cas l’ alcoolisme, Elle vient d’ailleurs d’être abaissée à 10 unités par semaine. Toutefois, si vous vous surprenez à penser que la personne en face de vous, boit beaucoup cela peut être une première information “.Soyez également attentif à la vitesse de consommation d’alcool, Si la personne boit trois verres alors que vous en êtes toujours au premier, c’est un signe d’alerte. ” Dans ce cas, la personne vient visiblement consommer de l’alcool pour soulager quelque chose (un trait anxieux, un état dépressif, une hyperactivité) ou anesthésier sa pensée. L’alcool a alors une fonction “, souligne notre spécialiste.Fiez-vous aussi à votre odorat. Une odeur d’alcool qui émane de votre collègue de bureau dès le matin et ce de manière répétée est également à prendre en considération. Vous pouvez compléter votre investigation en observant ses mains. Le tremblement peut être la manifestation du manque.Et la liste des signes peut être encore longue : lors d’une fête, boire en cachette dans la cuisine, dans les WC, finir les verres des autres convives, retrouver des bouteilles ou des flashs dans des endroits inhabituels (dans un tiroir de bureau, dans la voiture) font partie des éléments qui doivent interpeler. L’aspect physique peut aussi vous apporter des indications supplémentaires. Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d’une consommation d’alcool excessive.Si c’est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement. Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l’arrêter plusieurs jours d’affilée, montre qu’il souffre de ” craving “, une envie irrépressible de consommation d’alcool. Le phénomène dure environ 30 à 45 minutes et s’accompagne de pensées obsédantes autour de l’alcool mais aussi d’agitation physique.Observez également les moments des prises : après un stress, une complication, une contrariété ” Car bien souvent la consommation d’alcool comporte une visée anxiolytique, antidépressive, anesthésiante, voire hypnotique (contre les troubles du sommeil) “, souligne notre expert.
Souvent l’entourage de la personne sait avant elle qu’il existe un problème avec l’alcool. Par déni ou par minimisation des faits, elle refuse de prendre conscience du problème. C’est donc à vous, si vous le sentez, de faire le premier pas vers elle. Toujours en douceur sans brusquer, accuser ni culpabiliser.
Parfois même sans prononcer le mot “alcoolisme” au risque de rompre la communication et de plonger la personne dans un profond isolement. ” Souvent les personnes arrivent en cure sur les conseils d’amis ou du conjoint, témoigne notre spécialiste. Parler est donc une bonne chose même si c’est difficile de trouver les bons mots au bon moment “.
La bonne méthode pour déclencher une prise de conscience fructueuse, consiste à ne pas parler d’emblée de l’alcool ” Tu bois trop, ce n’est pas bien, tu dois arrêter “. Au risque de développer une résistance. Mais plutôt de mêler un élément de sa vie, à la prise d’alcool.
” Les personnes dépendantes sont généralement hypersensibles, a pu constater le docteur Philippe de Azevedo. Elles ont une moins bonne gestion des émotions que la moyenne. Il faut donc leur faire part de vos remarques ou interrogations avec le moins d’affect possible “, conseille notre expert.
- Choisissez le moment idéal afin de ne pas susciter une forme d’agressivité,
- Jamais durant la crise ou la prise d’alcool mais attendez plutôt le lendemain ou quelques jours.
- Usez toujours de bienveillance pour inciter à la prise de conscience en disant par exemple : « Lors de cette soirée, tu as tenu des propos qui ont dépassé ta volonté Peut-être que tu ne serais pas aller si loin s’il n’y avait pas eu l’alcool, qu’est-ce que tu en penses? » “.
” La prise de conscience peut aussi passer par le fait de faire remarquer à la personne dépendante qu’elle se coupe de son cercle amical, qu’elle s’isole, qu’elle diminue ses activités, ses hobbies, conseille notre spécialiste, Certains éléments comme le fait d’avoir conduit sous l’emprise de l’alcool, d’avoir perdu son permis à cause de l’alcool, sont autant d’éléments qui peuvent être des leviers “.
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Quelle quantité de goudron dans une cigarette ?
Date de la réponse: 24.04.2014 Bonjour, Nous vous remercions d’avoir fait appel au service Interroge. Vous souhaitez savoir si il y a de la nicotine et du goudron dans le tabac des cigarettes que vous roulez, voici la réponse fournie par le Centre de documentation en santé (CDS) de la Bibliothèque de l’Université de Genève.
- Selon le site “Carrefour Addictions” http://carrefouraddictions.ch, « les cigarettes que l’on roule soi-même sont souvent perçues comme plus naturelles et moins nocives que les cigarettes industrielles.
- Il n’en est rien, bien au contraire.
- En effet, depuis 2002, toute cigarette commercialisée en Europe ne doit pas contenir plus de 1 mg de nicotine,10 mg de goudron et 10 mg de monoxyde de carbone.
Or, le tabac à rouler échappe à cette règlementation. Les cigarettes roulées peuvent ainsi dégager jusqu’à 17 mg de goudron. De plus, comme le tabac à rouler brûle mal, les cigarettes roulées s’éteignent souvent et produisent une fumée encore plus toxique que celle des cigarettes industrielles.
» La brochure éditée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) “La composition de la fumée du tabac” http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1022.pdf dit également que « le tabac à rouler est plus nocif que les cigarettes vendues en paquet : leur rendement en nicotine et en goudrons est 3 à 6 fois plus élevé, sans compter que les cigarettes roulées ne contiennent généralement pas de filtre.
» L’étude “Encore plus nocif que la cigarette : nos ingénieurs ont analysé le tabac à rouler” réalisée en septembre 2000, en France, par le magazine “60 millions de consommateurs” « constate, analyses à l’appui, que les teneurs en nicotine, goudrons et monoxyde de carbone sont encore plus importantes que celles des cigarettes en paquet.
C’est pour les goudrons que le résultat est le plus spectaculaire, pour une cigarette confectionnées avec le plus “doux” des tabacs à rouler, la teneur en goudrons : 24,2 mg, est beaucoup plus élevée que celle de la cigarette la plus “chargée” pour laquelle le taux officiel de goudrons est de 12 mg.
Pour la nicotine, responsable de la dépendance, les teneurs découvertes dans les cigarettes roulées sont également bien plus importantes que dans les cigarettes classiques : la teneur moyenne est de 1,6 mg, pour 1,03 mg pour la cigarette la plus forte en nicotine.».
- Cette étude propose également un comparatif de différentes marques de tabac à rouler.
- Et si vous voulez aller plus loin, nous vous suggérons également les ouvrages – “J’ai envie de comprendre la dépendance au tabac” de Suzy Soumaille http://data.rero.ch/01-R003559488 – “Parents : alerte au tabac et au cannabis” de Gilbert Lagrue http://data.rero.ch/01-R004679752 Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche.
N’hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d’information ou toute autre question Cordialement, La Bibliothèque de l’Université de Genève – Centre de documentation en santé (CDS) http://www.medecine.unige.ch/cds pour Interroge http://www.interroge.ch
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